[TITRE]: Tae Guk GI ( Brotherhood of war)( Frères de Sang)
[GENRE]: Guerre, ultraviolence
[ANNEE]: 2004-2005
[PAYS]: Corée
[DUREE]: 148 minutes
[PRODUCTEUR]: Kang Je-gyu
Interdit au moins de 12 ans ( mais comptez limite moins de 16 ans)
[SYNOPSIS]: Nous sommes en 1950, Jin-Tae est un cireur de chaussures qui s'occupe de son frère, Jin-Suk, qui est le meilleur élève de son lycée. Ils vivent avec leurs mère, handicapée depuis la mort du père, et avec la petite amie de Jin-Tae: Young-Shin. Même si la vie n'est pas de tout repos, ils semblent tous heureux. Mais cette fabuleuse existence va rencontrer un obstacle de poids. En effet, en juin 1950, l'armée communiste de la Corée Du Nord envahit la Corée du Sud. C'est la panique, et dans cette tourmente, Jin-Tae et Jin-Suk sont enrolés de force dans une armée du Sud de la Corée, mal organisée, mal équipée: la guerre semble deja perdue...Pendant le reste du film, nous verrons le déroulement d'une guerre sans merci, dans un film qui ne dénonce aucune doctrine, mais qui dénonce la folie humaine durant cette guerre.
[AVIS]: Pour moi, le meilleur film de guerre jamais fait. On compare beaucoup ce film avec " Saving Private Ryan", et je peux vous dire que ce film dépasse pour moi largement la violence, les scenes de batailles du chef d'oeuvre de Spielberg. En effet, Tae Guk Gi n'a été fait qu'avec un budget de 12 millions: le soldat rayan lui a été fait avec 72, comme quoi les gros budgets ne font pas les plus beaux films.
Donc oui, ce film ets prenant de par son réalisme des batailles: énormément violentes ( ames sensibles), mais cette violence va s'estomper peu à peu dans la narration de la chute inévitable de Jin tae dans al folie de la guerre, ainsi, les batailles qui sont quand meme un grand atout du film, sont relégués au second plan, laissant place à une dualité entre les deux pensées differentes des deux frères: l'un ne distingue plus la bien et le mal, l'autre a un coté humaniste
Voila si vous voulez voir un film avec de belles batailles ( en grand nombre), historiquement correcte, qui malgré un début nian-nian, vous entraine dans une plongée en enfer, explorant avec profondeur la psychologie humaine et faisant abstraction des themes que l'on peut voir dans les films americains, tel l'honneur et le patriotisme